Digilience

Digilience

Capacité à utiliser le numérique pour surmonter la crise du Covid-19

 

La digilience raconte que le numĂ©rique sauve la mise dans de nombreux secteurs d’activitĂ©.

Dans la formation, le digital permet de


  • DĂ©velopper l’autonomie de l’élĂšve,
  • Impliquer les parents dans l’apprentissage des enfants.

Dans les entreprises

  • Il accĂ©lĂšre la transformation numĂ©rique.
  • Permet de trouver de nouvelles maniĂšres d’impliquer les clients,
  • Favorise le travail collaboratif.
  • Ouvre de nouvelles pistes d’innovation.

Dans le commerce

  • Des petits commerçants ont mis leurs produits en ligne.
  • On propose des marchĂ©s digitaux pour soutenir les artisans.

Dans le sport

  • Le yoga Ă  distance permet Ă  de nombreuses personnes de garder le moral lors des pĂ©riodes de confinement.

Dans la culture

  • Des artistes peuvent continuer Ă  diffuser leurs productions.

 

Étymologie

Dans la digilience, il y a digital et rĂ©silience. La rĂ©silience est Ă  l’origine une propriĂ©tĂ© physique du mĂ©tal Ă  rĂ©sister aux chocs. Si le choc est aujourd’hui la crise du Covid, le numĂ©rique pourrait permettre d’en encaisser d’autres.

La digilience donne un statut plus positif au numĂ©rique dans la mesure oĂč il aide Ă  rebondir.

Demain la veille

Virus numérique. La COVID-19 a accéléré la stratégie de communication numérique des entreprises de 6 ans en moyenne. Une étude de Twilio réalisée auprÚs 2500 entreprises.


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Lundimancher

Lundimancher

Avoir un brouillage temporel qui empĂȘche de distinguer les jours de la semaine.

 

Avec le confinement, les jours s’enchaĂźnent et se ressemblent. RĂ©sultat, on perd la notion du temps. On ne sait plus si l’on est dimanche ou lundi.

On lundimanche quand


  • On n’est plus structurĂ© par la dualitĂ© travail-vie personnelle. Les frontiĂšres s’effacent et nous font perdre nos repĂšres. On se sent ĂȘtre des naufragĂ©s ballotĂ©s par les flots du temps.
  • L’absence d’activitĂ©s sociales fait qu’un jour est identique Ă  l’autre. Le peu de visibilitĂ© sur la fin du confinement, et plus gĂ©nĂ©ralement sur la fin de la pandĂ©mie, accentue l’impression que le temps s’étire.
  • On a besoin de regarder un calendrier pour savoir le jour oĂč nous sommes.
  • On rĂ©pond dans les cinq minutes aux mails professionnels qui arrivent le dimanche Ă  sept heures.
  • On est assez dĂ©sabusĂ© pour envisager sereinement de faire NoĂ«l Ă  PĂąques.
  • On a l’impression que le passĂ©-prĂ©sent-futur a Ă©tĂ© jetĂ© dans la mĂȘme assiette. On a du coup du mal Ă  avaler cette bouillie qui manque de goĂ»t.

 

 

Étymologie

Lundimancher est un verbe insomniaque. À force de ne plus dormir, il se prend comme un manche et mĂ©lange les jours.

Ce verbe vient aussi de lundimanche, un mot qui est apparu lors du premier confinement. Il Ă©tait alors accompagnĂ© de confimanche, un mot optimiste qui laissait penser que lors du confinement, c’était tous les jours dimanche.

Demain la veille

Si vous avez le temps. La perception du temps en confinement. Vu dans SciencesHumaines.com


Temps dense. Comment le confinement bouleverse-t-il notre rapport au temps ? Pris entre-temps sur Theconversation.com


À la recherche du temps perdu. Comment le confinement nous fait perdre la notion du temps. On a perdu notre temps sur Lemonde.fr (parce que on n’est pas abonnĂ©s)

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Configoisse

Configoisse

Angoisse liée au confinement et à la propagation du virus

 

Les configoisses sont nombreuses. En période de confinement, on craint de


  • attraper le virus et de le transmettre Ă  ses proches ;
  • ĂȘtre malade et mourir ;
  • ne pas pouvoir aider ses proches et les voir sombrer dans la dĂ©pression ;
  • se faire licencier et ne plus retrouver de travail ;
  • se retrouver criblĂ© de dettes aprĂšs l’arrĂȘt de son activitĂ© professionnelle ;
  • ne plus pouvoir payer son loyer ou ses crĂ©dits et se retrouver Ă  la rue ;
  • ne plus pouvoir nourrir ses enfants ;
  • ĂȘtre coupĂ© de ses collĂšgues de travail et ĂȘtre exclu de cette communauté ;
  • sombrer dans une dĂ©pendance Ă  l’alcool ou Ă  la drogue ;
  • perdre l’affection de ses amis et plonger dans la solitude ;
  • devoir vivre en permanence avec le virus ;
  • ne pas rĂ©ussir Ă  gĂ©rer les angoisses de ses enfants ;
  • manquer de papier toilette ou de farine ;
  • devenir un chat qui vit uniquement Ă  l’intĂ©rieur d’un appartement ;
  • avoir l’impression que le confinement ne finira jamais.

Les configoisses résultent de la conjugaison de la crainte de quatre types de mort* :

  • La mort physique : le virus tue. Les chiffres en tĂ©moignent.
  • La mort sociale : avoir des liens avec l’autre, c’est risquer le dĂ©truire.
  • La mort psychique : on se sent enfermĂ© entre ses murs et ses visioconfĂ©rences.
  • La mort collective : le confinement va entraĂźner une catastrophe sociale.

 
* Lire l’article de Serge Tisseron en lien plus bas

Étymologie

Configoisse est un mot qui ressemble Ă  une confiture. On met dans la bassine toutes les angoisses existentielles : de la peur de mourir Ă  la crainte de ne plus rĂ©ussir Ă  vivre normalement. On les consolide par un confinement et une pandĂ©mie qui ne nous empĂȘchent de voir le bout du tunnel.

MOT CONNEXE

Rampeur. Peur rampante qui se rĂ©pand comme la rumeur ou le virus. Rampe de lancement pour des anathĂšmes de tout ordre. La rampeur est virale. Elle se nourrit de complotismes et d’imaginaires polluĂ©s.

Demain la veille

Quatre fois mort. Covid-19. un choc traumatique semblable Ă  aucun autre. Entendu sur le divan de Serge Tisseson


Skypsy La pandĂ©mie s’installe dans le temps, et ses dĂ©gĂąts psychologiques aussi. A Ă©viter de lire seul sur Slate.fr


Chronique. Pourquoi le Covid-19 fait-il plus peur que les maladies chroniques ? Heard in theconversation.com

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Santouchisme

Santouchisme

Pathologies causées par une absence de toucher

 

S’étreindre, se faire la bise, se serrer les mains, poser la main sur l’épaule
 Avec le confinement, l’absence de contacts physiques est devenue la rĂšgle. Comme ces gestes sont essentiels, leur manque cause des dĂ©gĂąts.

Le toucher est le sens de la dĂ©couverte. Il occupe les bĂ©bĂ©s Ă  longueur de journĂ©e : tous touchent Ă  tout ! La peau est le plus Ă©tendu de nos organes. Elle est truffĂ©e de rĂ©cepteurs de toutes sortes. Quand on ne touche pas, notre cerveau se rĂ©tracte. Il se met sur la touche.

Le toucher protÚge. On le constate chez les prématurés. Les bébés mis en contact avec la peau de leurs parents sont en meilleure forme. Ils gÚrent mieux la douleur et prennent plus rapidement du poids.

Le toucher positif active certaines connexions neuronales qui amĂ©liorent le systĂšme immunitaire, rĂ©gulent la digestion et nous aident Ă  bien dormir. En prime, il permet au cerveau de produire de l’ocytocine, l’hormone de l’amour et de l’attachement.

Le toucher est un ciment social. Quand on touche quelqu’un, on ressent un courant de confiance envers la personne. ‹A contrario, si on n’est pas touchĂ©, il est difficile d’ĂȘtre touchĂ©e par une personne. La castration d’émotions a d’inĂ©vitables consĂ©quences psychologiques. Nous commençons Ă  nous sentir isolĂ©s.

Il a été démontré que les personnes seules et isolées sont aussi sujettes à une mauvaise santé que les personnes qui fument 40 cigarettes par jour ou qui sont en surpoids.

Étymologie

Santouchisme est le rĂ©sultat d’un baiser contrariĂ© par le port du masque. Dans l’élan affectif de ce mot, on sent du manque dĂ» Ă  l’absence de toucher. Et le pire est que nos mains ne doivent pas toucher autrui, mais aussi notre visage ou notre masque. Les toucher, c’est prendre le risque d’attraper le mĂ©chant virus.

Heureusement, avec le vaccin et la fin de la pandémie, on éradiquera le santouchisme. On se plaindra alors de tropdetouchisme.

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Disdanse. La danse, art du contact physique par excellence, peut-elle survivre Ă  la distanciation physique ?  TrouvĂ© sur les planches d’Arte.tv


Sain cùlin. Comment se faire des cùlins en temps de Covid ? On a écouté la radio Francetvinfo.fr


Sens unique. Comment fonctionne le sens du toucher ? On vous ramĂšne notre science de Science-et-Vie.com

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Pandéting

Pandéting

Marketing confiné à la sauce vertueuse

 

Pendant le confinement, les marques remettent les compteurs Ă  zĂ©ro en montrant qu’elles servent l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Ce marketing lustrĂ© aux bons sentiments est nommĂ© pandĂ©ting.

Avec le pandéting, les marques plongent dans la solidarité.

  • Leboncoin lance un plan de soutien Ă  destination des TPE et PME. Elles leur permettent de crĂ©er une boutique virtuelle gratuite.

Devenues altruistes, leurs prioritĂ©s semblent d’aider les personnes dans le besoin.

  • En Nouvelle-ZĂ©lande, plusieurs brasseries et distilleries fabriquent des dĂ©sinfectants pour les mains. « Nous pensons que le monde avait plus besoin de dĂ©sinfectant pour les mains que de gin et de whisky pour le moment », a dĂ©clarĂ© le cofondateur de la brasserie Good George, Brian Watson.
  • DĂ©cathlon rĂ©serve ses 30 000 masques de plongĂ©e Easybreath aux soignants.

Elles sont si gĂ©nĂ©reuses qu’elles inventent mĂȘme des raisons de donner.

  • Coca-Cola suspend ses campagnes publicitaires le temps de la crise sanitaire. La marque affirme consacrer 120 millions de dollars normalement allouĂ©s aux budgets publicitaires Ă  l’aide aux populations touchĂ©es par le Covid-19.
  • La MaĂŻf reverse de l’argent Ă  ses assurĂ©s automobiles puisque les accidents se font plus rares, tout en les encourageant Ă  faire des dons pour des causes solidaires comme les HĂŽpitaux de Paris, l’Institut Pasteur ou encore le Secours populaire.
  • Uber offre les trajets au personnel mĂ©dical.

Les géants mondiaux prÎnent le local. Et, cerise sur le gùteau, elles deviennent écolos, ou soutiennent les commerces locaux.

  • McDonald’s annonce le lancement d’un nouveau burger sans viande baptisĂ© McPlant.
  • Amazon soutient le commerce local en mettant en avant les produits made in France.

 

Étymologie

Pandéting est le mariage de la pandémie et du marketing. 

Ce mariage ouvre la boĂźte de Pandorre. Si dans la mythologie grecque, cette boĂźte comprend les misĂšres humaines qui se rĂ©pandent sur la Terre. LĂ , nous sommes arrosĂ©s par la vertu des entreprises. MĂȘme si c’est sympa, les marques doivent insister avant que l’on croĂźt Ă  la pĂ©rennitĂ© de leurs bons sentiments des marques.

Il ne faudrait tout de mĂȘme pas qu’elles nous prennent pour des pangolins de l’annĂ©e !

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Les mots bleus. 7 conseils pour adapter votre stratégie marketing au confinement. Ebook reçu de Sendinblue


Illustration stratégie des marques en confinement

OpĂ©ration quarantaine. La stratĂ©gie des marques Ă  l’heure du confinement. EmpruntĂ© aux Echos Executive

 


Merci qui ? Nßmes : Pourquoi les commerçants du centre-ville disent « Merci Amazon ! ». Copié en 20 secondes sur 20minutes.fr

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