Extraits choisis d’un article de Marie-Laure Bouchet pour Place des Réseaux.
Quel est le bon dosage entre souplesse et discipline pour que le réseau profite à tous ?
« On ne va imposer des rapports de subordination à des membres qui ont justement choisi l’indépendance ! Souligne Xavier de Mazenod, fondateur de plusieurs réseaux d’indépendants. Par expérience, cela ne se passe pas bien ! ». […]
L’informel peut-il conduire au développement d’affaires ?
« Les groupements informels ne sont pas faits pour trouver des affaires, mais cela n’empêche pas l’entraide. […] Si vous cherchez à créer un réseau pour favoriser l’apport d’affaires entre membres, mieux vaut faire le choix d’un groupe structuré ou bien être patient ! »
Xavier de Mazenod collabore épisodiquement au sein d’un groupe informel d’entrepreneurs de l’économie numérique, Les Explorateurs du Web. Deux ans plus tard, certains membres de ce réseau décident de s’associer au sein d’un nouveau groupement d’entrepreneurs sous la marque Les Propulseurs. Un groupe très soudé d’entrepreneurs qui décident de travailler ensemble de façon organisée.
« Une association de professionnels ne se décrète pas. Mieux vaut faire vivre le groupe de manière informelle avant de créer une structure juridique, association ou groupement, avec les membres qui en ont la motivation. »
Aujourd’hui, Les Propulseurs sont dotés d’une marque commune et ses membres travaillent régulièrement ensemble pour compléter leurs prestations respectives.
- Extrait de l’article original « Le réseau informel, antidote éprouvé contre la solitude de l’entrepreneur » publié sur Place des Réseaux.
- A lire aussi : « Le travail en réseau, innovation des entreprises gagnantes » par Xavier de Mazenod