BĂȘtumisation

Quand le confinement humanise l’animal et bestialise l’humain

 

Avec le confinement et la prĂ©sence permanente de leurs propriĂ©taires, les animaux sont troublĂ©s. Pour l’indiquer, ils changent de comportement :

  • Les chats s’allongent sur les claviers d’ordinateur et veulent passer Ă  l’écran lors des visioconfĂ©rences.
  • Les chiens aboient parce qu’ils ne supportent pas la concurrence des intrus venant de l’écran.

Les humains se transforment en animaux :

  • Ils ronronnent dans leur canapĂ©.
  • Ils ne parlent plus, mais parfois aboient.
  • Ils sortent Ă  heures fixes avec leur laisse Ă©lectronique.
  • Ils ne prennent plus de repas, ils mangent dans des gamelles tout ce qui traine.
  • Ils sont pilotĂ©s par leurs instincts et ne refrĂšnent pas leur violence. L’augmentation des violences conjugales en tĂ©moigne

Étymologie

On met dans le mĂȘme espace une bĂȘte et un humain. Au fil du temps, l’un et l’autre vont se transformer. C’est ce principe Ă©volutif qu’on peut lire dans le suffixe « isation ». C’est Ă  la fois de la valorisation, de la dialectisation, fertilisation croisĂ©e, voire de l’hybridation. (Pour ceux qui restent toute la journĂ©e dans leurs pantoufles, l’hybridation est la tendance forte du moment).

Il n’en demeure pas moins qu’on peut s’amuser que des humains adoptent des comportements animaux que si cela n’a pas d’incidences nĂ©gatives sur leurs proches. En revanche, s’ils deviennent des porcs, des cochons ou des ours mal lĂ©chĂ©s en violant et cognant leurs proches, cela devient totalement inacceptable. Qu’on se le dise !

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